Aujourd’hui un certain nombre de pratiques architecturales et urbaines s’appuient sur le lieu, le présent, l’expérimentation, la mutation par des allers- retours à travers les échelles du lieu. Il s’agit de traduire des singularités, des paysages, des usages, d’échanger plutôt qu’imposer. La partie Est de Toulouse Métropole est un territoire au développement récent et d’une rapidité inédite. Les vallons cultivés rythmés par les haies bocagères où des villages épars ponctuant les horizons sont les témoins de l’identité de cette région.…

Aujourd’hui un certain nombre de pratiques architecturales et urbaines s’appuient sur le lieu, le présent, l’expérimentation, la mutation par des allers- retours à travers les échelles du lieu. Il s’agit de traduire des singularités, des paysages, des usages, d’échanger plutôt qu’imposer.
La partie Est de Toulouse Métropole est un territoire au développement récent et d’une rapidité inédite. Les vallons cultivés rythmés par les haies bocagères où des villages épars ponctuant les horizons sont les témoins de l’identité de cette région.
Ces paysages naturels et humains s’effacent progressivement devant une densité habitée qui se redessine chaque jour.
La question de l’origine cède la place à celle de la destination : où aller ? Il s’agit d’apprendre à faire quelque chose avec son héritage, pour l’investir avec bienveillance dans des situations nouvelles qui sont la ville de demain.
L’architecture a ce pouvoir de relier des situations de vie déjà installées pour les amplifier, les renouveler et leur permettre une nouvelle authenticité.

Véronique Joffre, architecte.

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