Notes éclectiques sur l'éclectisme, Gens
Ressources locales, EXERCICE
Un voyage non-linéaire, Mariabruna Fabrizi et Fosco Lucarelli
Un diagramme vaincu, UHO
Le bricoleur rural, ATELIER FANELSA
Excepté peut-être une constellation, Emmanuelle Chiappone-Piriou
L’architecture transcalaire de COVID-19, OFFICE FOR POLITICAL INNOVATION
Sous le manguier, Sepake Angiama
À la recherche du lien manquant, CENTRAL office for architecture and urbanism
Cohabitation et diplomatie, UR
Un pas de côté, UN1ON
Chaque projet est une réhabilitation, Nicolas Dorval-Bory
La ville 100% réutilisée, NORELL/RODHE
Ensemble de pièces hypothétiques, PARASITES 2.0
1000 maux, BÉTILLON-FREYERMUTH
Petite anatomie politique de la clé, Léopold Lambert, The Funambulist
Fragments d'une architecture multiple, ACCATTONE
Coupe simplifiée sur une habitation suburbaine, MBL architectes

À travers un format réduit – une image et mille mots – la revue Plan Libre invite 18 architectes et praticiens de l'architecture à définir, à évoquer, ce que l’architecture aujourd’hui peut être. Ce protocole actualise celui établi par Rose Lee Goldberg et Bernard Tschumi en 1975 pour leur exposition «A Space, a Thousand Words » au Royal College de Londres. Au cœur de l'émulation post-moderne, l’exposition s'inscrit dans une série d'événements dont le but est de formuler une culture…

À travers un format réduit – une image et mille mots – la revue Plan Libre invite 18 architectes et praticiens de l'architecture à définir, à évoquer, ce que l’architecture aujourd’hui peut être. Ce protocole actualise celui établi par Rose Lee Goldberg et Bernard Tschumi en 1975 pour leur exposition «A Space, a Thousand Words » au Royal College de Londres. Au cœur de l'émulation post-moderne, l’exposition s'inscrit dans une série d'événements dont le but est de formuler une culture commune entre les pratiques artistiques, l’enseignement et une architecture conceptuelle. L’exposition est un échec. Malgré la renommée que les commissaires, les artistes et les architectes acquerront par la suite, peu la mentionnent encore dans leur curriculum. Le rendez-vous fut loupé, peut-être parce qu’ils espéraient précisément la formulation d’un programme commun, là où les contributions furent divergentes. Quelques décennies plus tard, l’hypercirculation et la dispersion de la culture architecturale ont rendu obsolète le désir d’un discours unifié, ou même, la formulation d’un enthousiasme commun pour une approche quelconque. Au contraire, la présente génération d’architectes compose un portrait éclectique de ce que l’architecture pourrait être, sans affirmer ce qu’elle doit être. Toutes les certitudes y sont contingentes. Ce numéro d’été est exclusivement composé de la somme de ces doutes et de ces enthousiasmes.

Sébastien Martinez-Barat et Joanne Pouzenc

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